Par un beau jour de février 2010, le TGV Paris-Brest de 11h05 est arrivé avec un quart d'heure d'avance. En fait, le conducteur a tout simplement omis de s'arrêter au Mans...
"Le conducteur a effectivement oublié l'arrêt du Mans. Il s'agit d'une erreur humaine rarissime qui arrive moins d'une fois par an", a reconnu la direction de la SNCF des Pays-de-Loire interrogée par l'AFP. Encore heureux que c'est rarissime...
Je ne peux m'empêcher de penser au pauvre gars qui a couru comme un fou pour ne pas louper son train et qui, arrivé sur le quai, l'a vu passer devant son nez, comme tous les autres passagers...
Je ne peux m'empêcher de penser à ce passager qui devait aller se faire soigner à l'hôpital du Mans, qu'une ambulance attendait sur la quai de la gare et qu'on a dû rapatrier d'urgence de Laval (l'arrêt suivant).
Je ne peux m'empêcher de penser à ce passager qui devait aller se faire soigner à l'hôpital du Mans, qu'une ambulance attendait sur la quai de la gare et qu'on a dû rapatrier d'urgence de Laval (l'arrêt suivant).
Enfin, je ne peux pas non plus m'empêcher de penser à celui qui avait un entretien d'embauche à 14h au Mans ce jour là, qui avait préféré prendre le TGV le matin même et qui n'a pas pu s'y présenter.
Dialogue imaginé, mais non moins croustillant...
"Heu, Bonjour Madame, je suis désolée, je suis à Laval, mon TGV ne s'est pas arrêté au Mans..."
"Oui, c'est ça, et moi, j'ai poney aquatique ce soir", aurait pensé son interlocutrice...
Je ne peux m'empêcher de penser au conducteur qui pour un moment d'inattention a foutu en l'air sa carrière et égratigné la réputation d'une entreprise, dont la cote auprès des clients n'est plus ce qu'elle était. Ben oui, faut pas se leurrer...
Ah, la SNCF et Frenchy Baguette, c'est définitivement une grande histoire de
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